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Sortir gagnant d’une chasse à l’orignal sans abattage

Chasse à l'orignal

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Sortir gagnant d'une chasse à l'orignal sans abattage

Sortir gagnant d’une chasse à l’orignal sans abattage

Cette année j’ai la chance de chasser sur notre nouveau territoire de chasse qui se trouve en territoire libre dans la zone 28 dans le secteur Chute-des-Passes au nord du lac Saint-Jean.
Ça fait 5 ans que je cherchais un territoire de chasse dans le coin de mon camp. En étant en territoire libre et dans un secteur qui contient quand même pas mal de chalet et de chasseur les recherches mon demandées beaucoup de temps et de patience. J’ai fait du porte-à-porte auprès de plusieurs chalet pour discuter avec les occupants pour savoir l’emplacement de leur spot de chasse afin de cibler un secteur non occupé. Surprenamment les gens ont été pour la plupart très gentil et compréhensible envers moi.

Après plusieurs discussion et d’échange d’information mon partenaire et moi nous sommes faits offrir de chasser dans un secteur qui ne contenait plus de chasseur depuis plusieurs années.

Nous avons immédiatement installé des affiches de chasseur à l’affut pour nous identifier sur notre nouveau territoire. Durant le printemps et l’été nous avons défriché les deux anciens chemins pour pouvoir se rendre en vtt et nous donner des options pour sortir un orignal abattu.

Nous avons commencé la prospection virtuelle avec les différentes cartes satellites et cartes écoforestières pour cibler les meilleurs sites pour la chasse et les différents chemins de transitions sur notre territoire. Comme c’était impossible pour nous de faire toute la prospection directement sur le terrain avant la chasse ces outils de prospections virtuelles nous ont été extrêmement bénéfique lorsque rendu le temps de chasser.

On devait connaître aussi les limites géographiques de notre nouveau territoire pour ne pas empiété sur les chasseurs voisins mais pour ça ont avait pas le choix de marcher notre territoire vers les points de références établi avec notre prospection virtuelle.

On connaissait déjà la limite de notre territoire à l’ouest et au sud avec les discussions qu’on avait eu avec nos voisins de chasse. Pour les sections à l’est et au nord nous avons dû monter deux belles et grosses montagnes durant le début de notre chasse. Heureusement il ne se trouvait pas de chasseur ou de trace de chasse antérieure. Nous avons donc établi nos stratégies de chasse avec la connaissance de la superficie de notre terrain de jeu qui est de près de 5 km carré.

Revenons à notre voyage de chasse, qui a débuté le jeudi 24 septembre avec notre départ vers le chalet à Marc Nadeau, mon ami d’enfance et qui est aussi mon voisin de chalet. Nous sommes trois chasseurs pour cette année pour récolter une bête. Le troisième chasseur qui complète notre groupe est Martin Lapointe, lui aussi un ami d’enfance.

On a convenu de rester à trois personnes cette année pour un seul orignal car on ne connait pas le potentiel de notre territoire en nombre d’orignaux. On a établi par rapport à nos différentes caméras de chasse que le nombre de buck mature est d’environs trois et même chose pour les femelles.

Le jeudi à notre arrivé ont décharge nos bagages et ont s’installe dans le chalet et on relaxe avec une petite bière.

Vendredi est la journée pour aller ajuster nos carabines pour s’assurer d‘avoir des armes précise par respect pour l’animal. Par la suite on sort la carte satellite que j’ai fait et imprimé pour faire nos stratégies de chasse pour les prochains jours. On est tous fébrile pour l’ouverture de la chasse du lendemain et je suis en mode langage d’orignal… chacune de mes fins de phrase finissent en wouha et euuuuu… je réchauffe mes cordes vocales et mes compagnons me trouve bien drôle avec ce nouveau dialecte. On prend un bon souper et dodo pour être en forme demain pour l’ouverture de la chasse.

Nous voilà enfin le samedi le 26 septembre tant attendu, je regarde le thermomètre et la température n’est pas favorable pour la chasse avec un 15 degrés à 4h45 du matin. Pas grave, nous avons beaucoup de validation de points d’intérêts à faire dans notre territoire ainsi que de délimiter notre superficie de chasse. On part les trois amigos ensemble, notre point de départ est notre nouvelle cache située stratégiquement au centre de notre territoire. Dès les premières vocalises que j’effectue une femelle se fait entendre exactement dans la direction qu’on avait prévu se diriger pour la monté de la montagne. Bien exciter, nous partons doucement en sa direction mais à chaque fois qu’on avance elle s’éloigne jusqu’à ne plus entendre aucun son de sa part. Nous continuons notre montée dans la montagne, ouf pas facile avec cette température chaude. Arrivé sur le top de la montagne on contemple la beauté du paysage et de la vue des montagnes environnante.

Mon cellulaire en main et l’application Avenza Map ouverte avec la carte satellite on suit un des trajets prédéterminés durant la prospection virtuelle de la saison morte.

Encore une fois on est impressionné par cet outil de géolocalisation et la précision des détails de la carte satellite.
On se dirige d’un point d’intérêt à l’autre aisément en découvrant des empreintes d’orignaux, des anciens grattages et tout pleins de signe de la présence des orignaux sur le dessus de cette partie de la montagne. On arrive enfin à l’extrémité Est de notre territoire et il n’y a aucun signe de la présence humaine donc y installe une autre affiche jaune pour délimiter notre territoire.

On continu notre parcours vers la section nord de notre terrain de jeu et on croise encore quelques indices de la présence de grand cervidé mais rien de spectaculaire. Nous voilà sur le chemin du retour épuisé avec les jambes mortes mais avec le devoir accompli pour cette première journée.

Dimanche je me réveille encore très tôt et quand j’ouvre la porte du chalet pour vérifier la température… déluge de pluie, des forts vents et 16 degrés. Déception, on décide de rester au chalet pour la journée.

Le lundi matin est encore pluvieux et chaud, on se recouche pour récupérer un petit peu… En après-midi la pluie arrête, Marc et moi allons prospecter le flanc d’une montagne au nord-ouest du territoire mais on y retrouve que de vieux signes de rut. Il n’y a plus beaucoup de nourriture car il y a eu surbroutage sur les arbustes nourriciers et ils sont mort.

En ce mardi matin tous les espoirs sont permis, pas de pluie, presque pas de vent et la température indique 13 degrés. Martin s’en va à la cache, Marc et moi on décide d’aller à un endroit où il y a un gros étang à castor et où qu’on fonde beaucoup d’espoir de trouver des indices de rut frais tout autour dû à notre prospection virtuelle. En arrivant à l’étang une jolie loutre nous rend visite et se met à jouer juste à coté de nous. Quel spectacle!

À peine 10 minutes après notre arrivé à l’endroit choisi pour faire mes vocalises, un mâle répond à mes calls de femelles réceptive, les réponses viennent du sud. WOW! On se regarde et nos yeux disent tout… Le mâle approche tranquillement et soudain un autre wouha d’un mâle se fait entendre dans la direction opposée.

Ça fait plusieurs années que j’écoute différentes émissions de chasse à l’orignal mais là se que l’on entend est surréelle.

Le buck nous répond si fort et si violemment que j’en ai des frissons de frousses…

Il s’en vient sur un méchant temps et décide de couper son chemin en traversant l’étang en face de nous. Il y a des branches qui nous empêche de bien voir mais j’aperçois sont immense panache presque jaune dû au soleil qui plombe dessus. Il s’en vient en jappent sans arrêt pendant qu’il nage vers nous toujours avec une force du son effroyable. Je dis à Marc prépare toi il va sortir droit devant nous. Marc est placé dans un angle pour faire feu dans son flanc si jamais il sort tout droit vers nous. Marc l’aperçoit sortir de l’eau et me fait un signe qu’il est énorme, soudain le monstre fait une pause de 2 secondes et disparaît dans le bois sale juste à notre gauche sans pouvoir faire feu. Que s’est-il passé au juste… Les jappements s’arrêtent brusquement et on ne comprend pas ce qui se passe… Après une courte réflexion, je comprends qu’il a senti nos traces car on est arrivé directement où il est sorti de l’eau. Ouf! quelle déception, il était magnifique et digne d’un roi avec son immense panache d’au moins 50 pouces et que dire de sa couleur, un beau brun pâle comme ceux de Terre Neuve.

Marc décide de partir dans sa direction, moi je reste sur place car quand le roi est disparu dans le bois sale, il a fait un vacarme dans les branches et a fait réagir une femelle sur le dessus de la bute qui se trouve à ma gauche.

Je me lance dans une séance de vocalise et soudain j’aperçois ce beau buck sur le dessus de la bute et il me regarde. Je ne l’ai jamais entendu arriver, le temps que je prenne mon arme sur mon épaule il s’est déplacé vers la gauche, il y a maintenant une épinette qui me cache. Je fais trois pas moi aussi vers la gauche et je le vois disparaitre derrière la maudite bute. Tabarnouche pour être poli… J’essaie de le ramener avec des vocalises et grattages mais sans succès.

Je décide moi aussi de le suivre mais il disparait comme un fantôme… Wow, que d’émotion en peu de temps. Je me rends jusqu’au petit lac au sud de notre territoire pour y faire une séance d’appel. Rien après 45 minutes et le vent s’est levé. Marc me fait une de c’est peur, il apparait derrière moi sans l’avoir entendu. On rigole un peu et on se jase de ce qui s’est passé dans la dernière heure. On repart ensemble faire de la chasse fine dans un secteur avec un bon potentiel pour le rut.
Aussi tôt arrivé dans secteur je commence à faire des vocalises de la femelle réceptive. L’endroit est très prometteur on y trouve des traces fraiches ainsi qu’un beau garde mangé avec des arbustes en sous couche et plusieurs branches cassé.

Cette matinée est si magique qu’un autre mâle se fait entendre tout prêt de nous, on se dirige dans sa direction mais après seulement quelques pas il apparait devant nous sur un buton à 30 pieds. Seulement un arbuste nous sépare, Marc le tireur désigné est à sa première année de chasse à l’orignal et semble nerveux… Il vise la bête mais je lui dis de ne pas tirer car les branches devant nous risque de faire dévier le projectile. Je lui souffle à l’oreille de se tasser vers moi car j’ai un visuel sur les parties vitales. Marc ne bronche pas et continu de chercher un petit trou à travers les branches. Je pogne le bras de Marc et je le tire de mon côté pour qu’il sorte de sa paralysie passagère. Il perd pied mais se retrouve quand même en position de tir et cette fois il voit bien l’endroit vitale. Après trois secondes je vois le doigt de Marc presser la détente… rien ! le tire ne part pas… il regarde sa carabine et comprend qu’il a oublier d’enlever son cran de sécurité. Haaaaaaaa non ! Le majestueux tourne de bord et s’enfuit comme un fantôme encore une fois. Ouf, quelle déception, il était là et s’offrait à nous comme récompense pour nos efforts de ce matin de rêve. Le regard de mon chum en dit long mais pas de temps à perdre faut essayer de le retracer. On ne sait pas dans quelle direction qu’il est parti et il y a pleins de traces partout. On se sépare pour couvrir plus de terrain possible mais rien à faire il a disparu.

On se rejoint 30 minutes plus tard dans la ligne de transition plus à l’est et on continu notre chasse fine. Marc a encore le regard évasif et se brasse la tête de gauche à droite en signe de déception. On se dirige vers ma tente de chasse que j’avais installé durant la fin de semaine de la fête du travail et on s’y arrête pour grignoter un sous-marin. Toujours en suivant nos tracés préétablis avec Avenza, on tombe sur une ligne de transition qui renferme tout pleins de signe de rut dont plusieurs grattés frais sur les jeunes mélèzes et des branches de cassée tout le long de cette transition mais aucune réponse des fantômes.

Après une bonne heure de repos et de discussion nous décidons de laisser le territoire tranquille pour le reste de la journée. On va finir ça au chalet en racontant notre matinée de fou à Martin. Il n’en revient pas et s’en veut de ne pas être venu avec nous. Marc s’excuse et s’excuse de ne pas avoir livré la marchandise mais je le rassure du mieux que je peux. La semaine n’est pas finie et on a trouvé pas mal de signe très prometteur.

Mercredi matin la température est de 10 degrés, ça descend tranquillement. Toujours avec les souvenirs effroyables du monstre de la veille on décide d’aller chasser à l’endroit où il a répondu, soit au nord est de l’étang à castor. On prend soins de se diriger à bon vent mais le vent tourne de bords à tout moment. On trouve de grosses traces proches de l’étang mais le secteur contient que de vieux signe de rut. Martin retourne à la cache et Marc et moi allons voir un secteur qu’on a repéré sur la carte satellite imprimer. Avec la ligne de transition qu’on a trouvée hier avec tous les signes de rut frais, on a cherché sur la carte le même type de couvert végétaux. On s’y rend donc et bingo, on trouve nos premières souilles fraîches ainsi que tout pleins de grattages et de branches cassées.

L’espoir renait et on vient sur les nerfs, se sont les premières souilles qu’on voit de notre vie de chasseur. On en a tellement entendu parler de ces fameuses souilles. On se cache sur le bord du peu d’arbres qu’il y a et je lance quelques appels de femelle et de buck. Il vente pas mal et on n’entend pas grand-chose aussi avec la pluie qui a débuté. Déception, j’avais espoir d’avoir un contact à cet endroit spécial. Je brasse la bouette de la plus grosse souille et vaporise un peu d’urine de mâle. Avant de partir je fais un grattage intensif et fait quelques call de buck pour essayer de stimuler un de c’est fantôme pour demain. Avec la pluie et le vent on rentre au chalet.

Un autre matin se lève et je ne me sens pas en grande forme, mal à la tête avec mal de cœur.

Je décide de rester couché quelques heures supplémentaires. La fatigue de la semaine commence à se faire ressentir, j’ai mal à tous les muscles de mon corps surtout le dos et épaules. Je marche quelques kilomètres par jour avec mon sac à doc dans le bois sauvage. Vers 10 heures je suis prêt à reprendre ma quête de rêve et je me dirige vers les souilles trouvées quelques heures auparavant. Je chasse seul aujourd’hui, Marc est parti plus tôt que moi et est allé prospecter un autre secteur qu’on a ciblé avec notre superbe carte satellite imprimé. Martin quant à lui s’est rendu à la cache.

J’arrive proche des souilles et je suis fébrile, je lance quelques petits appels pas fort mais aucune réponse. Je décide de faire un peu de rattling mais toujours rien. Je décide de m’assoir sur une roche qui est caché par des arbustes et je fais une pause de prêt d’une heure sans faire de bruit. Sans succès, je poursuis mon chemin vers une autre ligne de transition au sud-est de notre territoire. Wow, beaucoup d’emprunte de sabot, sa se promène pas mal içi. Un peu plus loin, j’arrive où le feu de foret c’est rendu sur notre territoire. Les arbres ne sont presque pas touchés par le feu mais le sol est tout brûlé. Ça fera un beau garde mangé dans les années à venir d’autant plus que la couverture forestière est de +-50% à cet endroit. On a une très bonne vision périphérique sur cette ligne de transition et ça fera un très bon spot pour y faire un mirador.

Par la suite je me rends au sud de notre territoire pour y mettre une affiche de chasseur à l’affut pour délimiter le sud de notre territoire. Je remonte en longeant le lac par l’ouest, le même lac que Marc m’a fait faire un saut. Là aussi le feu a brûlé le sol du coté ouest de notre territoire.

J’ai fini ma journée au nord du lac à faire le call du maheu comme les chasseurs l’appel pour me faire entendre de loin car le vent est encore intense. Je reviens au chalet encore bredouille mais avec l’esprit relax et reposé. Que c’est paisible de chasser seul et de rencontrer toute sorte d’animaux. Pic bois, écureuil, lièvre, perdrix, lynx, loutre, martre, buse à queue rousse et orignal… et oui j’ai vue tous ces beaux joyaux de la faune québécoise durant ma chasse 2020.

Vendredi, la semaine avance et toujours pas de bête de récolté mais la température continue de descendre. On décide de faire un peu de chasse passive en restant à l’affut dans les secteurs proche du rut. On a brassé pas mal notre territoire dans les derniers jours et je pense que c’est bon de le laisser tranquille. Toujours le silence des bêtes et le vent fort pour nous compliquer la tâche. Pendant que je suis à l’affut dans une grande éclaircie, j’aperçois un lièvre courir juste devant moi à 10 pieds, cool je me dis et cinq secondes après je vois une martre courir après le lièvre et elle aussi passe à mes pieds sans remarquer ma présence. Ma caméra frontale a tout filmé la scène, ça fera un beau souvenir à montrer à ma famille. Ce furent les seuls bêtes qui ont attiré mon attention ce vendredi.

Dernier jour de chasse et la température frôle les 3 degrés enfin ce matin.

Je vais chasser seul, Marc décide de prendre la journée relax au chalet c’est à son tour de pas se sentir top shape. Martin et moi on part en vtt et Martin se rend à notre cache, moi je continu mon chemin en direction des spots de rut trouvés durant la semaine. Je passe la matinée à faire de la chasse fine dans les différentes suites nuptiale mais toujours rien. On dirait que les orignaux on disparut de notre territoire. Je décide de remonter sur le top de la montagne pour voir un plateau prometteur. L’ascension est difficile, je suis brûlé de ma semaine et j’ai les jambes en feu. Je persévère et j’arrive sur le top, ho! J’entend une femelle faire une courte lamentation.

Oui, j’ai peut-être trouvé les fantômes. Je me dirige vers les sons de la femelle et j’arrive à une belle grande savane humide. Je trouve quelques traces mais elles sont petites, je lance quelques appels mais encore rien. Je suis découragé et fatigué aussi mentalement mais je continu ma chasse fine jusqu’en fin de journée. Je vais me poster sur le bord de l’étang à castor dans un dernier espoir de voir sortir notre majestueux buck en cette fin de journée de chasse.

Je reste assis jusqu’à la dernière heure de chasse avant le couché de soleil en me repassant en mémoire tous les beaux et moins bons moments de notre chasse 2020. Ce fut une semaine d’apprentissage pour nous trois qui sommes à nos début en matière de chasse à l’orignal. J’ai eu la chance de récolter mon premier orignal en 2018 et j’ai sans cesse appris de nouvelles choses sur cette chasse des plus émotive qui soit.

On connait maintenant beaucoup plus notre territoire grâce à tout les kilomètre marcher pour valider la présence d’orignaux. On connait aussi le potentiel énorme de notre terrain de jeu. L’an prochain nous seront quatre chasseurs et on sera en mesure de mieux organiser et appliquer nos stratégies pour réussir à récolter le roi de nos forêts. Je suis très fier et encouragé d’avoir pu déjouer et approcher 3 mâles matures avec mes différentes vocalises que j’ai eu la chance de pratiquer. Je tiens à remercier ma blonde et mes enfants pour leur patience envers ma pratique de dialecte d’orignaux à la maison.

À l’an prochain mon effroyable roi.

Mario Lefebvre

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